Marion Gruber, la maternité libre

Créative et inspirante, Marion ne se contente pas d’être une bouffée d’air frais dans notre feed Instagram. L’influenceuse et maman de trois enfants nous confie sa vision de la parentalité et ses envies d’ailleurs. Vous avez besoin de respirer ? Alors, lisez !

Maman de trois enfants en 5 ans ! Peux-tu nous raconter comment ta maternité a évolué ? Es-tu la même maman maintenant qu’au début ? 

Marion Gruber : Je crois que c’est dans ma nature de voir le verre à moitié plein. Je fais des listes, des plans, j’anticipe et prépare beaucoup de choses, mais c’est plutôt pour me rassurer. Pourtant, quand les choses arrivent (très souvent pas du tout comme envisagées), je les accueille sans me prendre la tête, en appréciant toutes les petites choses de la vie. Dans ma parentalité, c’est exactement comme ça. Je ne suis pas rigide sur les planning, les horaires, j’essaie de faire du mieux que je peux, de nous faciliter la vie coûte que coûte.

Et finalement, ça nous convient bien : les enfants sont hyper cools, on les emmène partout, ils s’adaptent à tout. Leur lien est très fort, c’est vraiment magique d’être témoin de ça. Et nous, on les implique dans tous nos projets, on parle beaucoup avec eux, malgré leur petit âge, et j’ai l’impression qu’ils adorent ça.

Je pense être la même maman qu’il y a cinq ans, oui, la fatigue en plus peut-être (rires). J’ai toujours les larmes aux yeux lorsque je les vois réaliser quelque chose de nouveau, j’ai toujours ce sentiment de bonheur qui déborde dans mon cœur, je me dis tous les jours que c’est incroyable ce qu’on a réussi à faire Guillaume et moi. Je suis juste constamment débordée et je me couche tous les jours bien fatiguée de mes journées, mais bon, c’est un moindre prix à payer pour tout le bonheur que j’ai à côté !

Est-ce qu’avoir trois enfants était un rêve depuis longtemps ou une envie qui s’est construite au fur et à mesure ? Le parcours de la PMA est sûrement synonyme de montagne russe… et de miracle aussi ! 

Marion Gruber : J’ai toujours rêvé d’avoir trois enfants. Cette idée de famille nombreuse et d’enfants qui ont des frères et sœurs avec qui jouer constamment, grandir et évoluer m’a toujours parlé. Et puis avec ma première grossesse, j’ai réalisé qu’en avoir trois ne serait peut-être pas si simple que ça, et à quel point j’étais déjà chanceuse d’avoir un bébé dans mes bras. Quand on a fait un parcours de FIV comme nous, je crois qu’il faut vraiment mesurer à quel point c’est un cadeau de la vie, un miracle et une chance. Mais… l’envie de plus ne m’a jamais quittée. Et 14 mois plus tard, j’étais enceinte de James. On aurait pu se dire que c’était OK, qu’on était vraiment les plus heureux et chanceux du monde, mais j’avais l’impression qu’il nous en manquait un. Et puis Luna est arrivée, et je n’ai plus jamais eu ce sentiment de “pas assez”. J’ai immédiatement senti qu’on était au complet. La pièce du puzzle qui manquait. Je ne l’explique toujours pas !

Tu as trois beaux enfants, rédigés des livres, monté une ligne de chapeau, une maison de dingue, tu fais du contenu inspirant, vous avez prévu un incroyable déménagement. Ça semble presque “facile”. As-tu des conseils à donner pour les moments de doutes et garder la pêche ?

Marion Gruber : Merci beaucoup ! Ce n’est pas que c’est facile, mais les challenges ne me font pas peur, ils sont au contraire tellement inspirants, un vrai moteur. J’ai besoin de créer des choses, de rêver, pour mon équilibre. C’est beaucoup de travail, mais comme j’adore ce que je fais, je le fais avec tellement de plaisir que c’est encore plus motivant. Et pour ce qui est des projets de vie… C’est maintenant ou jamais, et je déteste avoir des regrets. Ça m’arrive de douter, mais j’ai la chance d’être très bien entourée, alors verbaliser les choses qui m’inquiètent ou me semblent floues à mes proches, famille ou collaborateurs, ça me libère immédiatement. Je me dis toujours qu’il ne faut pas perdre de vue l’objectif et qu’à la fin, réussite ou pas, le chemin pour y arriver sera tellement porteur de choses instructives et positives, qu’il faut foncer. On regrette rarement les choses accomplies jusqu’au bout, plutôt celles qu’on n’a pas osé faire. Donc, voilà, j’ai toujours des projets en tête, alors pourquoi ne pas tenter de les réaliser ? Je crois qu’être fière de son chemin parcouru et de son travail, c’est l’un des meilleurs sentiments.

D’ailleurs ce projet pour Los Angeles, où en êtes-vous ?

Marion Gruber : C’est clairement LE projet en cours : changer de vie, tout quitter pour tout recommencer à l’autre bout du monde. Typiquement le genre de challenge un peu fou, qui mène à une remise en question constante tant le chamboulement est dingue… mais pour lequel le résultat en vaudra tellement la chandelle. Pour le moment, on est toujours dans nos dossiers pour l’immigration et l’obtention du visa. Nous sommes parties sur place afin de trouver une maison et visiter les écoles des enfants. Ça devient réel !

Quels indispensables viendront avec vous dans vos valises ?

Marion Gruber : On va essayer de partir léger – mais en fait on est trop passionnés par plein de choses pour y arriver ! J’ai besoin de ma machine à coudre, de mon matériel de tricot et de mes crochets. Guillaume de ses guitares, j’embarquerai une bonne partie de mon dressing, nos canapés et quelques meubles qu’on adore et puis nos chaises hautes Charlie Crane, évidemment !

15 ans d’amour avec ton mari, 3 enfants, vous travaillez ensemble avec Guillaume… Aidez-nous ! Quels sont vos secrets pour un couple qui dure ?

Marion Gruber : On se parle tout le temps. Tout le temps. On a la chance d’être alignés sur nos projets et rêves. Et puis on a chacun nos passions, nos moments à nous. Avec les enfants, notre équilibre évolue tout le temps. C’est du travail de trouver comment l’ajuster à la vie en général, mais on arrive à prendre du recul et à se retrouver. Un vrai travail d’équipe, et beaucoup beaucoup d’amour !

En attendant LA, on se régale toujours des photos de votre maison à Hossegor. Pourquoi aimes-tu le mobilier Charlie Crane ?

Marion Gruber : Charlie Crane nous suit depuis l’arrivée de Romy il y a 5 ans. On l’a vue grandir dans le transat LEVO, découvrir la nourriture dans sa chaise haute TIBU, et puis James est arrivé, il a dormi dans le berceau KUMI, et ensuite Luna est venue compléter le tableau, toujours confortablement installée dans les mêmes mobiliers Charlie Crane.

 

Comment ce mobilier évolue-t-il avec tes enfants et au sein de ta maison ?

Marion Gruber : On est vraiment passés par toutes les phases évolutives du mobilier.

Après le berceau KUMI, Luna dort aujourd’hui dans le lit KIMI, et un jour, on l’ouvrira pour qu’elle puisse en sortir et entrer à sa guise. On a même poussé la chose avec le transat LEVO qui accueille aujourd’hui les poupons des enfants.

As-tu une envie design en ce moment ? Une pièce qui te fait rêver ?

Marion Gruber : Oui ! Je rêve d’un fauteuil Ray Wilkes Chiclet pour notre prochaine maison…

Que pourra-t-on voir dans un an sur ton compte Instagram ? D’ailleurs, est-ce qu’il faudra toujours te suivre sur instagram ou sur un autre réseau ?

Marion Gruber : Espérons des photos avec de jolies palmiers californien en fond, et de nouveaux projets à partager ! J’aime trop la photo pour ne plus être sur Instagram, mais j’essaie de faire plus de vidéos alors j’ai ouvert une chaîne YouTube et un compte TikTok alors qui sait, je serais peut-être partout à la fois ?

Merci beaucoup à Marion pour son temps. Suivez-la sur son compte Instagram @fringeandfrange !