Interview Charlie Crane x Lisa Gachet
Comment s’est passée ta rencontre avec Charlie Crane et comment as-tu choisi les motifs de cette collaboration ?
C’est une marque que j’affectionne, mes enfants ont du mobilier Charlie Crane et on se suit activement sur les réseaux sociaux : sans doute parce qu’on a un amour commun pour les objets
utiles et colorés !
Utilises-tu le mobilier Charlie Crane pour tes enfants au quotidien ? Et si oui, lesquels ?
Oui, j’ai beaucoup utilisé le transat LEVO et en ce moment le lit KIMI pour mon fils.
D’où vient ton amour de la couleur et des motifs ?
J’ai toujours été attirée par ce qui est coloré et ce qui brille. J’aime que la couleur puisse faire office de trait de personnalité, qu’elle arrive à marquer les esprits et à interpeller positivement. Je trouve qu’on a trop tendance à normaliser le gris-noir-beige dans ses tenues du quotidien. Pour moi mettre de la couleur c’est faire preuve d’audace, de courage. Et puis c’est contagieux, comme un sourire.
Serais-tu capable de vivre dans un intérieur beige et blanc ? Pour quoi faire ? Je pense que ça me demanderait beaucoup d’effort de vivre dans un intérieur neutre, une coquille blanche à meubler. Avoir un cocon coloré m’apaise autant que ça m’inspire. La couleur, c’est ma safe place.
Peux-tu nous donner quelques conseils pour conjuguer l’amour des motifs et des couleurs dans son intérieur, même pour les plus timides ?
Ce qui aide, c’est de pouvoir se projeter : je fonctionne beaucoup avec des moodboards physiques, des papiers en formats raisins ou grand aigle pour tester des combinaisons de couleurs et de motifs.
On peut aussi mettre certains objets côte à côte pour voir si ça fonctionne bien ensemble. Si on n’ose pas repeindre un mur, on peut simplement tendre un grand morceau de tissu coloré. On peut chiner des meubles et les repeindre avec des couleurs fortes ou même jouer sur des plus petits objets comme les illustrations ou des céramiques. Le tout, c’est de se lancer !
On sait que tu as, depuis toujours, un grand amour pour l’univers de l’enfant. Il y a même déjà eu quelques pièces Make My Lemonade pour les kids. Est-ce qu’une ligne MML enfant est un projet ?
L’univers de l’enfant est un secteur déjà très concurrentiel. Je préfère créer des collections occasionnellement comme nous l’avons fait quand cela a du sens plutôt que de rivaliser avec ceux dont c’est le métier depuis déjà longtemps.
Peux-tu nous présenter ta famille ?
Ma famille est composée de mon amoureux Kevin, de Suzanne (2 ans et demi), de Lazare (1 an) et de mon chat Frida de 13 ans.
Tu as deux enfants en peu de temps. Selon toi, comment faire pour survivre aux âges rapprochés tout en étant une mompreneur ?
Déjà, il faut bien distinguer les deux dans notre manière de fonctionner : une famille, ce n’est pas une entreprise. C’est moins linéaire, beaucoup d’efforts ne rime pas forcément avec beaucoup de réussite. Je pense qu’il faut savoir lâcher prise, accepter que les choses soient imparfaites, que les victoires quotidiennes seront peut-être les échecs de demain (et que ça ne fait rien). Et puis surtout : prendre les jours comme ils viennent, avec philosophie, et savourer chaque instant parce que ça passe vite.
Et comment conjuguer déco enfant et déco d’adulte dans une même pièce ?
En misant sur la couleur, bien sûr ! Elle nous invite à renouer avec notre âme d’enfant et peut très bien concilier l’univers des petits avec celui des grands.
Last but not least : peux-tu nous partager tes bonnes adresses pour une journée Kids Friendly à Paris (shopping, sortie, food…) ?
Quand la météo est clémente, je pars faire un tour sur mon vélo Gaya avec ma petite tribu derrière moi. Récemment, j’ai découvert le jardin des Dunes et des Vents à la Villette, une aire de jeux géante que je recommande fortement ! Pour le côté plus artistique, j’aime beaucoup les cours d’initiation à la musique pensés pour les petits chez Le Bon Ton, dans le 9ème arrondissement. Et un déjeuner au Bao Express : ils ont un super menu enfant.